Éléphant captifs en Thaïlande, ne soyons pas complice de leur souffrance ! - Fondation Brigitte Bardot

N'achetez pas votre animal de compagnie, adoptez-le.

Actuellement les refuges de la Fondation Brigitte Bardot proposent 214 chiens et 426 chats à l'adoption.

OR - 3 ans

Votre soutien financier permet à la Fondation de secourir les animaux en souffrance, les nourrir et les soigner en refuges.

Boutique

Mots d’animaux

Un ouvrage qui regroupe 420 expressions et proverbes utilisa ...

18 €
Carte et porte-clés d'alerte urgence

Le principe ? Conservez sur vous le porte-clés qui aidera  ...

15.9 €
Retour

Éléphant captifs en Thaïlande, ne soyons pas complice de leur souffrance !

Les Français sont nombreux à se rendre en Thaïlande pour quelques jours de vacances. Hélas ! ils sont nombreux également à participer aux attractions proposées, comme des balades à dos d’éléphant ou la nage avec éléphants.

L’éléphant est un animal sauvage donc ce comportement, cette proximité avec l’homme, n’est pas naturel, c’est le résultat d’un dressage particulièrement cruel, hélas! très répandu en Thaïlande, car le tourisme autour de l’éléphant captif est un vrai business.

Business tellement lucratif qu’il y a aujourd’hui en Thaïlande plus d’éléphants captifs que d’éléphants libres (environ 4000 éléphants captifs pour un peu plus de 2 000 en liberté).

La Fondation Brigitte Bardot travaille sur cette problématique de l’exploitation des éléphants en Thaïlande ; elle avait d’ailleurs mené il y a quelques années une campagne de sensibilisation des touristes via des affiches à l’arrière des tuk-tuks, nombreux à Bangkok, pour informer et mettre en garde sur cette exploitation des éléphants.

Élephanteaux battus

En résumé, les éléphants utilisés dans ces attractions sont principalement, voire uniquement, des femelles, moins agressives, mais qu’il a fallu briser avec un rituel qui s’appelle le phajaan (la grande séparation).
Cela consiste à séparer le petit de sa mère, à l’âge de 2 à 3 ans, l’enfermer dans une cage, l’enchaîner et lui faire subir les pires sévices pendant des jours, en le privant de nourriture et de sommeil, pour qu’il soit totalement soumis à l’homme et qu’il en ait peur.
Ce rituel est supposé « écraser l’esprit de l’éléphant », il est quasiment une croyance et généralisé en Thaïlande, mais aussi en Inde et en Birmanie.
Environ la moitié des éléphanteaux meurent durant cette phase de dressage d’une très grande cruauté. Violence physique extrême, mais aussi psychologique pour l’éléphanteau, c’est le but d’ailleurs puisqu’il faut casser l’animal et lui faire perdre tous ses repères.

Aucune protection pour l'éléphant captif

Historiquement, les éléphants ont été utilisés principalement dans l’industrie forestière, aidant ironiquement et involontairement à détruire l’habitat dont ils dépendent pour survivre. Après l’interdiction de l’exploitation forestière en 1989, la plupart des éléphants forestiers ont fini par être utilisés dans l’industrie du tourisme ou ont été utilisés pour la mendicité dans les rues des grandes villes.
Malheureusement, en Thaïlande, il n’existe actuellement aucune loi pour empêcher ces abus et mauvais traitements. Il est donc urgent d’aider ces animaux plutôt que de continuer à promouvoir ce type d’attractions dégradantes pour l’éléphant, mais également pour l’image des touristes qui encouragent ce trafic sordide.

X