Leur objectif : alerter l’opinion publique et mettre le milieu politique face à ses responsabilités. Dans sa campagne à l’élection présidentielle de 2017, Emmanuel Macron avait ainsi promis de mettre en place la vidéosurveillance dans les abattoirs.
La commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie, créée la même année pour faire un état des lieux, avait révélé que 80% des établissements d’abattage français ne respectaient pas la réglementation relative à la protection animale. Cette commission parlementaire préconisait alors l’obligation de la vidéosurveillance dans les abattoirs
En 2017 et 2018, lors des débats à l’Assemblée nationale sur le projet de loi Agriculture et alimentation, un amendement obligeant les abattoirs à installer des caméras filmant les postes de saignée et de mise à mort a été rejeté par les députés, qui s’en sont tenus à une expérimentation de la vidéosurveillance sur deux ans par des abattoirs volontaires.