Le bien-être animal, un incontournable des négociations sur le climat

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Le bien-être animal, un incontournable des négociations sur le climat

La crise climatique provoque un réchauffement planétaire, des inondations et des sécheresses sans précédent. À l’avenir, les périodes météorologiques extrêmes devraient devenir plus longues, plus régulières et plus destructices.

Bien que les politiques actuelles de lutte contre le changement climatique se concentrent principalement sur l’impact de ce changement sur les humains, cette crise majeure affecte toute la vie sur terre.

Il est donc évident qu’une adaptation du traitement que les humains portent aux animaux est un élément clé des stratégies de réduction d’émission de gaz à effet de serre.

Dans le cadre du régime climatique de l’ONU, les gouvernements peuvent commencer à prendre en compte le bien-être animal dans la construction de sociétés plus durables, résilientes, dans un écosystème sain.

La dernière Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP26) n’a pas réussi à reconnaître l’importance du traitement des animaux par les humains vis-à-vis du réchauffement climatique. Pour la conférence de cette année, nous encourageons fortement les gouvernements à prendre en considération la cause animale indéniablement liée à l’activité humaine, donc aux causes du changement climatique.

La prise en compte du bien-être animal dans les négociations sur le climat est essentielle pour que les stratégies d’atténuation et d’adaptation au changement climatique telles que définis par l’Accord de Paris soient efficaces et équitables.

Pour soutenir les négociations de la COP27, la Fédération Mondiale pour les Animaux (WFA) a partagé un manifeste en faveur du bien-être animal avec les représentants des gouvernements qui se rendent en Égypte.
En l’occurrence, ce manifeste appelle les gouvernements à :

  • Reconnaître l’importance des actions politiques qui encadrent l’exploitation des animaux pour atténuer les changements climatiques :
    • En favorisant la production et la consommation d’aliments d’origine végétale
    • En protégeant la faune et les écosystèmes afin d’améliorer la réduction des émissions de carbone
  • Intégrer les incidences des changements climatiques sur les animaux dans les orientations et stratégies d’adaptation et de préparation aux changements climatiques, tant au niveau mondial qu’au niveau national.

En effet, si le réchauffement climatique nous concerne, les animaux ne sont pas en reste. L’exploitation intensive de ceux-ci par l’Homme en est même une cause non négligeable.

L’agriculture destinée à la production de la nourriture d’animaux de ferme utilise 40% des terres cultivables dans le monde ! Cette pollution est donc une conséquence de l’exploitation des animaux.

Le changement climatique a un impact sur le bien-être des animaux sauvages et d’élevage :

  • Le stress thermique, causé par la hausse des températures, entraîne une augmentation de la morbidité et de la mortalité des animaux d’élevage. Les animaux élevés dans des systèmes intensifs sont particulièrement vulnérables.
  • Les impacts du changement climatique sur les poissons d’élevage sont graves, par exemple à travers l’augmentation de l’acidité et de la température des océans, et la réduction de l’oxygène dissous.
  • Le changement climatique peut menacer directement la survie d’espèces et d’écosystèmes sauvages entiers et aura également un impact croissant sur les écosystèmes marins.
  • À l’inverse, il est de plus en plus évident que les animaux sauvages renforcent la capacité d’un écosystème à fournir des services bénéfiques pour nous tous, notamment la séquestration et le stockage du carbone.
  • Les gouvernements peuvent reconnaître que les pressions exercées par le changement climatique sur le bien-être des animaux sont importantes.  Ils peuvent commencer à prendre en compte les intérêts et les besoins des animaux lors de la conception des politiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.

La FBB, ainsi que toutes les organisations de la World Federation for Animals, appelle les gouvernements à prendre davantage en compte la condition animale dans les stratégies de réduction de gaz à effet de serre. Il est nécessaire d’accélérer une transition vers un système plus respectueux du bien-être animal comme partie prenante de notre écosystème.

Le manifeste a été rédigé en étroite collaboration avec l’Institut de la vie aquatique, le groupe européen pour les animaux, Mercy for Animals, Four Paws, Ecoflix, la Fondation Born Free, Compassion in World Farminf, World Animal Protection, Brighter Green et The Brooke.

Lettre à Christophe Béchu : pour le maintien de la protection des loups !

La FBB, 8 députés et 15 autres organisations de protection animale interpellent Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, pour une juste protection des loups ! 
Dans une lettre, la FBB déplore la nouvelle politique du gouvernement visant à renforcer les tirs d’abattage de loups en France et à soutenir l’affaiblissement de cette espèce déjà menacée sur la scène internationale.

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Autres victimes de la chasse : les Galgos et Podencos !

Les galgos, souvent appelés “lévriers espagnols”, sont connus pour leur vitesse et leur élégance. Malheureusement, comme les Podencos, ils sont victimes d’une cruauté terrible dans certaines régions d’Espagne, où ils sont élevés pour la chasse et abandonnés ou maltraités après la fin de la saison.

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